Archives Mensuelles: novembre 2014

Vaujours sont contés

Par défaut

6ème étape: Meaux->Vaujours

Surpression urbaine

Vive le chemin de Halage!

Nucléaire secret militaire

C’est dans la Nature…

IMG_2732

Article paru sur l’étape Château-Thierry

IMG_5166

Marché de Meaux

Après un réveil « au chant du coq », le petit dej en pein air nous donne les forces nécessaires pour reprendre notre chemin.

IMG_5173

Tout comme la veille, le hasard (ou des petites Fées?) fait bien les choses: c’est jour de marché. Illico les haleurs, entraînés à l’action au pied levé, se retrouvent sur place et arpentent les avenues du marché, armés de leurs déguisements et drapeaux colorés: effet Bure-lesque garanti!

SONY DSC

Après quelques déambulations on déballe les instruments sous les Halles pour envoyer nos chansons. Un commerçant réticent au départ à notre installation finit par beaucoup apprécier le spectacle.

SONY DSC

La musique et les vélos détendent les mœurs, les tracts se distribuent, les gens sont interpellés par l’argument du fil de l’eau.

SONY DSC

Un commerçant sous pression!

Ça se passe plutôt bien en somme, excepté pour un commerçant qui fonce vers nous, irrité, et nous demande d’arrêter. Selon lui notre présence va chasser les clients, nuire à son commerce et il ne va pas pouvoir payer ses traites et finir dans la galère… La banque va lui piquer tout ce qu’il a pour payer les crédits de son commerce, sa femme va le quitter parce que ça sera alors un looser et ses enfants seront avec leur mère il ne pourra pas assumer car plus de boulot, et au cas où il pourrait trouver quelque-chose il devra payer une pension pour ces enfants dont il n’aura pas la garde. Alors il deviendra alcoolique ou drogué, fréquentera les milieux de la débauche. Il ne se lavera plus, puera dans ses habits sales, fera la manche devant la poste pour acheter son vin rouge, et subira les caprices de la météo à dormir sous des porches d’où on le chassera comme un malpropre. Bon à partir des 3points c’est de l’extrapolation exagérée, mais ce sont le genre de hantises profondes qui poussent l’homme occidental à courir après le mirage de la croissance, comme ses maîtres le veulent. Un homme vraiment à cran pour revenir au sujet, et nous n’avons pas voulu créer polémique en insistant. Au contraire, de voir la scène les passants voient en direct comment le système nous dresse les uns contre les autres, et évite ce qui pourrait perturber l’ordre établi. Nous repartons, annonçant à cet homme que sa mauvaise humeur nuit bien plus certainement à son commerce que nos chansons militantes.

« Rat des villes » pète son cable!

On nous avait prévenu la veille: plus on se rapproche de Paris, plus les gens sont sous pression comme des cocotes minutes et parfois il ne faut pas grand-chose pour provoquer l’explosion. Au moment de partir, après l’épisode du marchand en colère ce n’était pas fini: habitant au 1er étage, au bord d’une grande avenue, un homme ne supportait pas d’entendre la sonnette à vélo de Super Fatou. Plutôt surprenant qu’un « dringdring » puisse déranger au milieu du bruit incessant de voitures! Il en a même fini par descendre dans la rue, prenant tout le monde par surprise il a foncé tout droit sur Fatou et l’a poussée par terre. On ne met pas d’huile sur le feu et on reprend notre route.

Plus de peur que de mal, mais décidément la vie des métropoles ne semble pas avoir du bon sur les consciences, loin s’en faut. Brrrrr ça fait froid dans le dos de voir où mène la croissance à tout prix!

Les Bure Haleurs retrouvent le Halage!

SONY DSC

Après les péripéties de parcours de ces derniers jours, avec des côtes et des passages par route qui nous ont compliqué la tâche, plus le stress qu’il arrive quelque-chose avec la circulation, c’est avec le plus grand bonheur que l’on retrouve un chemin de halage praticable!

SONY DSC

On quitte la vallée de la Marne pour entrer dans Paris par le canal de l’Ourcq. Il y a pas à dire, le chemin de halage pour la circulation à vélo c’est quand même quelque-chose de très appréciable.

Les Chemins de Halage:

alternative de déplacement à portée de nos mains

A l’heure où les autorités pointent le mauvais comportement des conducteurs sur les routes on aimerait attirer l’attention sur la surcharge des routes comme cause de tous ces acccidents de la route. Entretenir les chemins de halage offrirait aux gens une alternative à la voiture pour circuler, qui plus est à l’entrée dans Paris, où la circulation est énorme. Venir de la périphérie à la capitale à vélo est actuellement très difficile, voir plutôt dangereux et c’est bien regrettable. Ce serait plus rapide que la voiture, moins cher, bien moins polluant, bien moins stressant, et cela diminuerait les morts sur les routes. Tout ça pour un investissement pas énorme puisque ces chemins existent, il suffit de les rafraîchir un peu et de les entretenir.

Voici donc un message aux autorités: vous qui parlez de réduire les morts sur les routes, plutôt que des radars automatiques avaleurs de fric, proposez donc une vraie alternative de déplacement aux gens, en commençant par réhabiliter les chemins de halage. Ne pas le faire c’est contribuer à la surcharge des routes et aux accidents, blessés et morts qui vont avec.

Un peu de pluie sur cette étape, mais rien qui entache notre bonne humeur!

SONY DSC

Vaujours: nucléaire militaire et cachotteries

Sur les coups de midi nous arrivons à Vaujours, une ville concernée par le nucléaire pour avoir subi des pollutions…

DSC_1739

Dans le nucléaire c’est toujours le même scénario: opacité de l’affaire, le peu d’informations données sont là pour rassurer, qu’il n’y a rien de grave… et pourtant! Après quelques années à batailler un organisme indépendant a fait part de ses analyses, qui contredisent complètement la version « officielle ». Une pollution radioactive a été minimisée, ensevelie en bétonnant les galeries, ce qui ne fait qu’empirer le problème aujourd’hui. On voit bien qu’en cas de problème les conséquences sont tellement graves qu’on préfère minimiser les impacts, cacher la vérité, et continuer de produire cette énergie mortifère qu’est le nucléaire et les déchets qui vont avec, des déchets plus qu’encombrants qu’on produit depuis 1/2 siècle ans sans avoir de solution pour leur gestion. Le trou de Bure n’en est pas une, et il apporte bien plus de problèmes qu’il n’en solutionne en rendant ces déchets à jamais inaccessibles.

Les Bure Haleurs, de Pargny sur Saulx à Vaujours, apportent leur soutien à la cause des villes et villages empoisonnés, victimes des apprentis sorciers nucléaires et leurs dangereuses activités.

DSC_1755

Industrie nucléaire, de Bure au Niger, comme ici les temps de Vaujours sont contés, vos jours sont comptés. « Seine et Marne, c’est aussi ta Terre! On t’appelle à ne pas laisser faire »

La presse en parle

IMG_5179

C’est dans la Nature…

… Que les haleurs ce soir vont pouvoir se reposer!

L’étape est plutôt courte, des animations devaient se dérouler dans 3 villages autour du site pollué mais suite à des cafouillages en série cela n’a pas pu se faire.

En fin d’après-midi on reprend le chemin de halage pour se rendre sur le lieu où on nous héberge: une ferme de permaculture providentielle, où nous avons été très bien accueillis, paradoxalement située entre lignes électriques et voie TGV.

SAM_2212

En haut a droite on aperçoit la yourte

IMG_2769

Nous sommes rejoints par Brigitte de la Maison de la Résistance à Bure, « Bure Zone Libre »

http://burezoneblog.over-blog.com/

SAM_2210

Un troupeau de moutons noirs, des ânes, toute une tripotée de lapins qui couraient dans tous les sens sur le chemin à notre arrivée: ça fait plaisir de retrouver un peu de nature après tout ce temps passé en zones hyper-urbaines.

IMG_5178

Ne pas confondre un Âne et une Anne…

SAM_2203

Cela appelle à la réflexion:

Comment l’humain pourrait-il trouver l’épanouissement et le bonheur dans cet entassement au milieu de zones bétonnées, où le stress met tout le monde à cran?

Nous croyons fermement que ce n’est pas dans les villes, mais plutôt que c’est dans la Nature, en s’inspirant d’elle, que l’humain demain trouvera la mesure.

IMG_2737

Un petit clin d’oeil, et un gros merci à Maïté alias Tamara Bunke, photographe Meusienne de la magnifique région de l’Argonne, pour les superbe clichés qu’elle nous offre!

Son site internet:

http://www.maitecarabetta.portfoliobox.fr/

IMG_2752

Ça sera la dernière nuitée

Le lendemain c’est l’ultime étape:

Bure Haleurs,

A nous la tour Eiffel!

SAM_2218

Des mots des maux de Meaux

Par défaut

5ème étape: Château-Thierry->La Ferté sous Jouarre->Meaux

Impossible de passer par le halage

Des haleurs en bleu

La palme de l’hébergement le plus sale

SAM_2071

Matin au marché

Programme chargé ce matin: pas facile de mobiliser les troupes au réveil!

SAM_2000

Ce matin là, c’est jour de marché à Château-Thierry. Quitte à perdre un peu de temps, avant de prendre la route on choisit de s’y rendre: déambulation déguisée à vélo et distribution d’information.

SAM_2020

SAM_2008

SAM_2018

SAM_2045

On part… par la route

Une association locale devait nous rejoindre sur cette étape, afin de nous guider sur le meilleur chemin à prendre, mais nous n’avons vu personne. Tant pis, on se débrouillera! Irène, François et quelques autres repèrent sur la carte par où passer. On évitera les bords de marne impraticables à vélo pour prendre les routes. Le soleil est toujours là, et de bonnes côtes nous attendent, mais les Haleurs de Débat sont habitués au obstacles maintenant!

SAM_2003

Repas au bord de l’eau

Après un trajet ponctué de quelques courtes pauses on finit par arriver à La Ferté sous Jouarre pour le temps de midi. A l’ombre sous les arbres, au bord du canal, quelques uns en profitent pour se rafraîchir dans l’eau… Avant que la police vienne nous l’interdire.

Et une montée pour la gloire

Une fois qu’on a repris nos forces, on rattaque. Vu le temps on apprécie les portions de route où on est à l’ombre des arbres! Une erreur de parcours a engendré une grosse montée de côte pour rien pour une partie du groupe. On s’est consolé comme on pouvait, dans une descente comme on a rarement l’occasion d’en faire. Malgré ce genre de petits incidents, les jambes sont dans le rythme, on franchit les côtes l’une après l’autre, et on avance irrémédiablement vers notre but.

SAM_2065

Ça se corse!

Le parcours se complique sur la fin: le secteur est très urbanisé et peu propice à la circulation en sécurité à vélo. Seule la nationale offre un trajet direct, mais trop dangereux. Après quelques méandres une dernière côte nous attend, et pas des moindres! Certains ont même choisi une portion très raide sur une voie pavée dans les bois, en grimpant à pied. Toujours cette chaleur et ce soleil qui rendent les efforts difficiles… Mais qui a dit que le Halage du Débat serait facile? Sur les hauteurs surplombant Meaux, on fait une dernière halte réparatrice avant de s’élancer dans une descente d’une longueur et avec une pente rares (correspondant à la montée qu’on venait de franchir). Les plus téméraires en ont profité pour apprécier la vitesse! Aller de Bure à Paris à vélo a pris à certains moments l’aspect d’un véritable défi.

IMG_2708

Nous voici à Meaux

Arrivés à Meaux, on se rend en temps et en heure devant l’Hôtel de Ville, où des policiers nous attendent, et on lance notre petite animation. Certains grimpent sur la grille du hall d’entrée, sous l’oeil des policiers qui hésitent à intervenir.

SAM_2082

« Vous inquiétez pas, ils vont rien casser. On est pas là pour faire des dégâts » leur lance l’un de nous.

Fiers d’être parvenus jusqu’ici malgré la difficulté, on a une belle énergie pour animer la place, et on chante nos chansons avec cœur.

SONY DSC

Et il nous en faut de la voix, face à nous le poids financier de l’argent de CIGéo/Bure pèse lourd dans la balance.

IMG_5168

Des haleurs en uniforme

Ici à Meaux, le moins qu’on puisse dire c’est qu’on est encadrés: les policiers nous accompagnent à vélo, en faisant la circulation, pour se rendre au stade où nous sommes hébergés le soir.

SONY DSC

« Restez bien vers cet endroit », disent-ils, « là il y a des caméras pour surveiller », et aussi « on viendra faire régulièrement des rondes ».

Ménage nécessaire!

Quand on se rend dans le vestiaire pour prendre une douche, c’est sale, avec de la terre et même des branches à l’intérieur: on y est allés au seau d’eau pour nettoyer. Meaux a gagné la palme de l’hébergement le plus sale, et haut la main. D’ailleurs il a fallu insister pour qu’on nous héberge, au départ la ville avait refusé notre demande.

Ça prête tout de même à réfléchir: on arrive à mettre une patrouille de policiers à notre disposition, sur un endroit surveillé électroniquement, mais le minimum de propreté, lui, ne requiert pas la moindre attention. Qu’est-ce qu’une heure de nettoyage par un employé de la ville à côté de la mobilisation d’une patrouille de police comme nous l’avons vu? Nous ne nous formalisons pas, nous avons déjà de l’eau et des douches, mais nous ne pouvons que remarquer ce fait.

Quelle journée!

On plante les tentes, on se repose, on savoure un bon repas. Nous en profitons pour remercier Lucie, qui est venue du Vaucluse (membre de la Coordination AntiNucléaire du sud-est, le CAN84), et ceux qui l’ont aidée pour toute la partie intendance. Bravo!

IMG_4953

IMG_2735

Une policière au clair de lune

Une petite anecdote avec la police: à l’occasion d’une de leurs rondes nocturnes, l’un d’entre nous qui dormait à la belle étoile, nu dans sa couette, s’est  découvert en se retournant pendant son sommeil. Alors qu’elle échangeait alors quelques mots avec un autre qui ne dormait pas à ce moment là, une policière avait le regard tiré vers le bas par une pleine lune indiscrète… Opération séduction involontaire réussie: Les haleurs sont vraiment imprévisibles!

Le lendemain, l’avant dernière étape nous attend

Courage Bure Haleurs, on approche du but!

SAM_2052

Suite de l’aventure…

Par défaut

4ème étape: Epernay->Dormans->Château-Thierry

Une étape particulièrement « chaude »

Les haleurs de Débat sont « hâlés »

Sous un soleil de plomb!

 La veille au soir…

Revenons d’abord à la fin de soirée à Epernay: nous avons improvisé un petit spectacle de nos chansons dans le camping où nous avons décidé de passer la nuit. Accompagnés par un percussionniste qui dormait à quelques caravanes de là, nous avons donné le show, pour le plaisir des résidents ce soir-là, tout en halant le débat sur Bure. Le fil de la Marne qui nous mène de Bure à Paris fait le lien direct avec les gens que nous rencontrons sur le parcours, ils se rendent alors compte qu’ils sont concernés de très près malgré la distance!

SAM_1942

Un petit clin d’oeil à ce sujet à Irène (Bure Haleuse organisatrice du Halage du Débat 2014) qui a largement contribué à cet argument du fil de l’eau. Le cahier d’acteur « De Bure au Zouave (du pont de l’Alma) », qu’elle avait rédigé pour le Débat Public de 2013 sur le projet CIGéo, démontre que si ce projet d’enfouissement se fait les radionucléides qui rejoindront la biosphère (c’est un fait, l’ANDRA elle-même reconnaît que ça finira par arriver) progresseront rapidement, par les voies d’eau telles que la vallée de la Marne, du secteur dépeuplé de Bure jusqu’à la capitale. La commission du Débat Public lui a envoyé 600 exemplaires couleur de son cahier d’acteur, aussi en avons-nous profité pour le distribuer largement sur notre passage.

Au petit matin

Réveil au chants des oiseaux, petit déjeuner au soleil levant, chacun se prépare pour être dans les temps au départ

IMG_5144

IMG_5147

Chemin de Halage impraticable

Dès le départ les choses se compliquent: après quelques km sur le chemin de halage, impossible de poursuivre! Les portions suivantes ne sont pas entretenues et se révèlent impraticables. Obligés alors de se rabattre sur un chemin de terre, pas trop mal au départ mais qui se dégrade très rapidement: on finit pat traverser un véritable bourbier, au milieu de flaques qui recouvrent le chemin dans toute sa largeur. Un moment un peu pénible pour les haleurs, et on sent la motivation parfois se dégrader autant que le chemin. On finit par être obligés de rejoindre la route après une montée ardue.

IMG_5149

Le « couteau magique » de Rahon

Rahon l’bois, lui, fit tourner son coutelas pour savoir quelle direction prendre, et s’est obstiné à prendre un chemin complètement différent, en solo, avec sa charrette où il transportait 2 chiots. Il faut croire à l’efficacité du couteau de Rahon car la stratégie a été payante pour lui: il a transité par un bout de chemin certes plus long, mais beaucoup moins scabreux, et à l’ombre par dessus le marché

On avance!

Malgré tout on arrive à Dormans pour midi, et la pause est bien méritée. On se retrouve à la terrasse du café pour un moment de détente. Le soir on n’avait pas d’hébergement prévu, la ville de Château-Thierry n’ayant pas répondu à notre appel, mais Irène reçut un appel d’un employé des renseignements généraux rencontré un peu plus tôt sur la tournée. Celui-ci a contacté la ville et fini par nous dégotter un emplacement au stade de foot avec les vestiaires et… les douches! Merci à lui.

Flora, journaliste de Reporterre, nous rejoint pour l’après-midi afin de ressentir le Halage du Débat « de l’intérieur ».

IMG_5154

Les grands vélos brisent la glace

Peu avant de reprendre la route, une mamie du village vient nous retrouver au bord du canal pour prendre des photos du grand vélo de Jack S’barré. Ce vélo ainsi que celui chevauché par Will (qui nous est venu de Bretagne) assurent vraiment pour attirer les regards et briser la glace entre nous militants et des citoyens de prime abord pas forcément ouverts à la discussion sur le nucléaire, sujet pour lequel les clichés et idées préconçues, entretenues par les médias et rarement fondées, sont extrêmement tenaces.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Et c’est reparti!

L’après midi, après hésitation, on reprend le chemin de halage le long des bords de Marne. C’est enherbé avec des nids de poule, parfois le chemin sert de passage aux tracteurs ce qui le rend encore plus scabreux: petit à petit les gens le quittent par petits groupes pour préférer la route. Chaque groupe choisit sa route, et pour certains ça prend parfois des airs de vacances…

SAM_1974

Les haleurs c’est pas des…

SAM_1968

Malgré tout c’est loin d’être du tourisme: le soleil cogne, le parcours est vallonné, et certaines côtes relèvent de l’épreuve physique par ce temps: l’eau devient précieuse!

Heureusement derrière chaque côte il y a une descente!

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Groupe par groupe, on se retrouve à Château-Thierry dans les temps. Tout le monde se rassemble sur la place de la mairie pour l’habituel déballage de banderoles accompagné de chansons.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Flora profite de ce moment pour quelques dernières interviews avant de nous quitter.

Lien vers son article : http://www.reporterre.net/spip.php?article6161

IMG_2669

Le soir venu on se retrouve tous au stade de foot, l’occasion de prendre une bonne douche au vestiaire. l’équipe de cantine a encore assuré comme il faut ce soir pour rassasier des haleurs qui avaient besoin de reprendre des forces.

SAM_1996

L’étape était dure, la sueur a coulé, mais au final on peut le dire: mission accomplie pour cette étape loin d’être gagnée d’avance!

C’était l’anniversaire de Cédric!

SAM_1997

Note pour plus tard: le fait de circuler par petits groupes autonomes de 5 ou 6 personnes s’est révélé bien plus facile que de vouloir gérer toute la cohorte de cyclistes. Fixer un point de RDV a été préférable à vouloir guider le groupe d’un seul tenant sur tout le trajet. Chacun est autonome et ça fait beaucoup moins de stress pour tout le monde. Une idée qui sera certainement retenue pour le prochain Halage du Débat, déjà à l’étude à l’heure où j’écris ces lignes.

La bataille de la Marne continue…

SAM_1961